C’est un édifice du XIIe siècle, qui a subi plusieurs rénovations qui ont fait disparaître presque tous les éléments romans, à l’exception du mur nord ; la réforme la plus importante effectuée au XVIIIe siècle, reconstruisit le frontispice en l’épaississant et le renforçant, remplaça l’abside romane par l’actuelle et ouvrit la porte de la façade ouest.

A l’intérieur, les murs de la nef sont renforcés par des arcs sur lesquels repose la voûte en berceau. Elle possède deux chapelles latérales et un chœur en bois. La sacristie s’ouvre sur le côté nord de l’abside. Il est décoré d’une peinture murale moderne imitant les peintures murales romanes avec un grand Pantocrator central accompagné de Sant Serni à droite et de Sant Isidre à gauche. Les fonts baptismaux occupent l’espace de l’ancienne porte sur le mur orienté sud, sont en calcaire et sont facettés extérieurement sur huit côtés.

Sur la porte on retrouve gravée dans le voussoir central la date 1777, la même date de l’oculus, l’époque de la réforme.

A l’extérieur, dans le cimetière on trouve trois pièces très intéressantes : un fragment de bassin rectangulaire avec une lèvre travaillée qui proviendrait du bassin à huile. A côté un autre font baptismal avec les mêmes caractéristiques que celui que l’on trouve à l’intérieur, et de mêmes dimensions. À droite, on trouve une dalle rectangulaire bien angulaire avec deux trous qui pourrait être la pierre d’autel sur laquelle auraient été travaillés les espaces pour loger le reliquaire.